Le tableau « L'écume toujours » est exposé actuellement au Salon des Artistes Français, à droite en entrant dans le Grand Palais Éphémère, section D7.
Lors de la prise de cette photographie, Lalibé a été fascinée par la beauté de la vague et la manière dont la photo l'a figée : gouttes en suspension, déferlante immobilisée telle une cascade de verre, écume mousseuse et ses formes étonnantes.
« J'ai tenu à souligner l'écume de blanc , traits de mouvements, points comme des amas d'étoiles, avec une finesse de tracé qui rend hommage je l'espère, à la beauté de la scène sans enlever ses magnifiques détails. La nature est souvent époustouflante. Toute promenade, toute exploration, récompensent d'une découverte insolite, d'une étrangeté, d'un émerveillement, les personnes qui se donnent la peine de « regarder ».
Les pastilles du même papier d'art que le fond, découpées à taille réelle, symbolisent les millions de billes de plastique déversées accidentellement dans l'océan. Elles sont ingérées par les animaux marins. Elles sont toxiques pour eux. Les formes allongées, collées, poissons de papier, représentent des mulets ou muges. Je les ai vus plusieurs fois « nettoyer » l'eau du bord, quand les vagues charrient des saletés. Suite au mauvais temps en décembre 2022 et janvier 2023, les plages de la côte Ouest française étaient jonchées de ces billes de plastique au milieu de quantités d'autres déchets."
Et pourtant, il était important pour l'artiste, dans "l'écume toujours", de ne pas salir la scène volontairement claire, …comme s'appliquer à ne pas souiller l'environnement. Se concentrer sur la beauté que nous n'aurons plus sous les yeux si nous continuons dans cette voie. Prendre soin.
C'est un des sujets de ce tableau, il y en a d'autres. À suivre…